Voilà une question que beaucoup d’entre nous se poseront en silence.

Pour se positionner, il y a plusieurs autres questions à se poser d’abord. Les réponses donneront la solution adaptée à chaque réalité.

Voici 4 questions essentielles :

Selon la structure de mon entreprise, quelles sont les possibilités pour me rémunérer ?

Si on est travailleur autonome, on peut faire des retraits directement de nos revenus. Il n’y pas de différence entre notre argent et celui de l’entreprise.

Si on est incorporé, on met en place des salaires réguliers ou on se paie des dividendes.

Combien d’argent je dois garder dans l’entreprise pour la développer ?

Chaque option demandera de faire la balance entre notre chiffre d’affaires, nos besoins en flux de trésorerie pour le fonctionnement quotidien et nos charges salariales pour payer notre équipe et nous-même.

Combien d’argent je dois sortir de l’entreprise pour assurer mes besoins de bases comme un loyer et l’épicerie ?

C’est une réflexion essentielle si on veut assurer notre sécurité et notre prospérité financière. Des personnes de mon entourage sont-elles en position de me soutenir les premiers temps ? Comment baisser mes coûts de la vie au maximum ? Est-ce que je garde un emploi le temps de consolider ma situation ?

Quelles sont les approches optimales à avoir par rapport aux impôts et aux taxes ?

Les impôts personnnels et les impôts de l’entreprise sont calculés à des taux différents. Il faut en parler avec un comptable pour faire des choix éclairés. Si on a moins de 18 ans, il faut aussi en discuter avec ses parents.

Il y aura autant de situations/de solutions possibles que de personnes. Il faut lever le tabou, oser poser des questions aux personnes qui nous accompagnent et à des comptables pour partager nos doutes. On pourra ainsi faire un plan financier pour nous-même. Découvrez des informations supplémentaires dans la section ressources.

Le vocabulaire et les tableaux peuvent impressionner. Ça peut aussi nous paralyser.

Pourtant, il s’agit juste d’une autre manière de raconter l’histoire de notre entreprise, de son évolution, de ses défis et ses succès.

Avec des chiffres plutôt qu’avec des lettres.

Comme entrepreneur.e en charge de sa réussite, on doit apprendre ce nouveau langage. Les ressources sont nombreuses et Entrepreneurs1530 et ses partenaires nous guident pas à pas.

Quand on est employé, on reçoit un salaire régulièrement dont le montant est connu à l’avance. Comme entrepreneur.e, tout change.

Selon le type d’entreprise lancée, on va se payer en retrait direct, salaire ou dividende.

Voir « comment vous payer en tant que propriétaire d'entreprise ».

On doit aussi apprendre à budgéter, à gérer ses crédits, ses dettes et à investir.

Moins de visibilité sur nos revenus, cela veut dire des approches différentes pour assurer sa sécurité financière et son avenir.

Il y a des méthodes pour accompagner cette nouvelle réflexion indispensable. On découvre les méthodes possibles et les ressources de base.

Au Canada, pour emprunter de l’argent à un taux d’intérêt le plus bas possible qui soit gérable pour des remboursements, on doit d’abord prouver qu’on sait rembourser et qu’on peut nous faire confiance. Avoir un bon score est donc important pour accéder à des prêts.

Notre score est comme une carte d’identité qui montre si nous prêter de l’argent vient avec de bons comportements ou si on représente un risque. Le dossier de crédit donne le détail de nos dettes actuelles et leur statut.

Une des façons d’établir un score de crédit est en ayant une carte de crédit et l’utiliser selon certaines règles. Mais ce n’est pas la seule façon.

Que l’on se lance comme travailleur autonome ou que l’on s’incorpore seul⸱e ou à plusieurs, il faut se donner la possibilité de voir instantanément notre situation financière. Organiser ses comptes, ça aide.

Recevoir l’argent des clients et faire les dépenses d’entreprise sera plus simple avec un compte séparé d’entreprise, surtout si la croissance est rapide. C’est aussi plus simple pour préparer ses impôts.

En plus du compte principal, il peut être pratique d’ouvrir des comptes d’épargne pour séparer l’argent disponible par catégories de dépenses, demander une carte de crédit spéciale ou une marge de crédit.

Quand on collecte la taxe sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente harmonisée (TVH) ou pour préparer ses impôts, on peut aussi mettre de côté ces montants pour ne pas être pris quand il faudra les payer au gouvernement.

C’est le moment de prendre rendez-vous avec sa banque mais aussi avec d’autres. Avoir plusieurs offres à comparer et négocier est une bonne habitude. Un plan d’affaires aidera pour négocier des prêts et des lignes de crédit.

Pour se lancer, investir de son propre argent peut parfois suffire. Mais trouver de l’argent, sous forme de prêts ou de subventions, est vraiment l’une des missions cruciales des fondateurs pour assurer.

Pour pouvoir se lancer, pour tenir face aux difficultés et pour s’agrandir, avoir accès à des financements et des investissements fera la différence.

Il y a plusieurs sources de prêts et de subventions qui existent. Bien identifier les différents acteurs gouvernementaux, associatifs ou privés et comprendre leurs conditions permettra de se préparer efficacement.